COMMANDITAIRE :
Ministère de la Culture - Programme IMR
TYPE :
recherche_IMR conférence
ÉQUIPE :
Ignis
PARTENAIRES :
Emmanuelle Gallo chef de file de la recherche HPCE, Membres de l’équipe : Morgane Colombert, Youssef Diab, Mathieu Fernandez, Vanessa Fernandez, Linnéa Rollenhagen-Tilly, Philippe Villien, Samaher Wannous.
SUJET :
énergie renouvelable locale - TEPOS - évènement labelisé COP21
DOCUMENT :
th5_villien_philippe_imr_confe_769_rence_28nov16_tepos_bepos_light.pdf
LIENS EXTERNES :
ignis.hypotheses.org/bibliographie-2/philippe-villien
ignis.hypotheses.org/
www.culturecommunication.gouv.fr/Politiques-ministerielles/Architecture/Formations-Recherche-Metiers/Actualites-des-ecoles/IMR-Que-fait-l-energie-a-l-architecture-Colloque-a-l-Ensa-Paris-Belleville
www.paris-belleville.archi.fr/articles/view/colloque-que-fait-l-energie-a-l-architecture_432
THÈME :
énergie
MOTS CLÉS :
énergie, prospective, Grand Paris,TEPOS,BEPOS,écologique
Le bâtiment, l’îlot et la ville, du Bepos au Tepos.
Équipements publics parisiens et production d’énergies locales.
Séance 3 : Aménagement urbain et paysager.
Que peut apporter la modélisation architecturale à la démarche interscalaire qui relie le Bepos (bâtiment à énergie positive) au Tepos (territoire à énergie positive) ?
À travers une dizaine de cas d’application historiques (équipements publics parisiens), il s’agit d’explorer deux outils de la coupe étendue et celle des simulations cartographiques des énergies renouvelables (ENR) locales. Leur convergence offre des perspectives de renouvellement théorique de la discipline architecturale par une imbrication raisonnée à trois échelles : la ville, l’îlot, le bâtiment. L’architecture des Bepos apparaît ainsi comme un processus d’agrégation d’énergies renouvelables locales et de strates constructives et territoriales, du sous-sol au ciel.
Le Tepos est depuis 2011 une notion structurante, balisée, reprise par la gouvernance nationale. Elle doit être reliée théoriquement avec l’architecture qui la matérialise. Afin de contribuer à une telle « théorie architecturée », nous avons effectué des recherches par deux types de modélisations, à la fois mesurables et localisables
– la coupe étendue et verticale, comprenant l’édifice, de son sous-sol géologique à sa stratosphère ; elle permet des simulations très efficaces et non plus de simples représentations spatiales.
– la cartographie des énergies renouvelables locales, pour laquelle un test est concluant sur le territoire parisien. Celle-ci révèle une extraordinaire diversité utilisable par les singularités des équipements parisiens.
Par ces modélisations en coupes et cartographiques, le Tepos se décrit comme la « superposition raisonnée » de strates énergétiques, à l’échelle de la ville, mais aussi du quartier et de l’îlot, dans un feuilleté de gisements et d’exploitations spatiales des énergies renouvelables locales.
Cette démarche délibérément interscalaire, fondée sur une cartographie basée sur une typologie spatialisée poursuit les objectifs suivants :
1 – identifier les gisements d’énergies renouvelables locales par une typologie spatialisée des gisements énergétiques (voir http://www.th1-agence.fr/th6_ignis_grand_paris.php) ;
2 – identifier des mix énergétiques locaux centrés sur les équipements majeurs, emblématiques, la coupe « étendue » permettant de simuler les apports du sous-sol profond et ceux captables dans la hauteur solaire et éolienne ;
3 – simuler l’évolution du bâtiment énergivore vers un Bepos imaginaire, afin de cerner les impacts sur l’édifice ;
4 – placer ce Bepos imaginaire dans son territoire immédiat afin de le faire muter en Tepos.